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Définition de l'hypnose

Jean Godin, définissait l'hypnose

Médecin psychiatre, président du 1er Institut Milton Erickson à Paris, définissait l'hypnose comme un mode de fonctionnement psychologique dans lequel un sujet, grâce à l'intervention d'une autre personne, parvient à faire abstraction de la réalité environnante, tout en restant en relation avec l'accompagnateur.

Ce débranchement d’orientation à la réalité extérieure suppose un certain lâcher prise. Le lâcher prise ne consistant pas à se détacher, mais à laisser émerger des forces et des ressources que le patient possède de manière inconsciente et qui peuvent lui permettre de se reconstruire psychologiquement ou d’apporter apaisement et cicatrisation au niveau biologique.

Ce processus d’intériorisation fait apparaitre de nouveaux possibles, à la fois sur le plan corporel (par exemple par action sur la douleur) et sur la plan psychologique (réaménagement des points de vue). [2000 Encyclopédie Médico Chirurgical]

Cette définition peut être relue à la lumière des nouvelles approches de l'hypnose. C'est ce que nous ferons à la lumière de l'Hypnopraxie®.

Lire les origines de l'hypnose (pdf)

 

 

Jean GodinHommage à Jean Godin

Remerciements à mon ami Jean Godin

Jean était picard. Né à Amiens en 1931, il fait ses études de médecine à Santé Navale à Bordeaux, puis collabore avec le service Coopération en Afrique à Madagascar (il gardera toujours le souvenir de Nosy Be) et en Nouvelle-Calédonie. A son retour, il se spécialise en psychiatrie et enseigne la psychopathologie à Nice.

Dans les années 70, il découvre l'Hypnose avec John Hartland ami de Milton Erickson.

En 1984, il fonde l'Institut Milton Erickson de Paris où je serai son élève puis l'un de ses collaborateurs. En 1990, il m'aide à fonder l'Institut Milton Erickson de la Région Lémanique au sein duquel nous collaborerons pendant une dizaine d’années, jusqu'à sa mort.

Pour lui, l'hypnose, c'était l'involontaire : "L'aspect réparateur que le patient reçoit de l'intérieur de lui-même". Le thérapeute fixe le cadre, le patient le remplit. D'une manière indirecte, il évoque l'aspect transcendant au sens étymologique du terme, c'est-à-dire la capacité de se refonder, de se dépasser, soi-même en soi-même.

Nous avons partagé ensemble beaucoup de moments personnels. C'est grâce à une séance impromptue, à la fin d'une soirée en famille, que ma femme s'est remise à prendre l'avion. Sa bonté naturelle et son sens de l'humain sont à jamais gravés dans ma mémoire.

Il m'a beaucoup appris par son sens de la personne au-delà des cadres nosologiques, sa foi dans les ressources de chacun.

Dr Guy Chedeau

Guy Chedeau et Jean GodinDr Jean Godin et Guy Chedeau
Congrès d'hypnose ericksonienne à Paris